Violence raison
Violence / raison : qu’est-ce qui permet de les réunir ? Moment de perplexité à ménager devant un sujet. Ces deux notions n’ont pas ici le même statut : l’une est subordonnée à l’autre : la violence est mise en question, est à évaluer, doit passer devant le tribunal de la raison selon la formule de Kant.
Analyse conceptuelle première ( à continuer tout au long du devoir car elle est un des moyens de répondre à la question ):
La violence : notion à interroger; première conceptualisation : ordre de l’action; ce qui détruit, sépare ce qui était lié, relié; puissance de destruction; stérile ? nécessaire ? inéluctable ? Fatalité, elle serait alors justifiée - en raison. Détruire un bâtiment insalubre, dynamiter un édifice n’est pourtant pas une violence. On ne peut donc se contenter de définir la violence comme destruction. La violence concerne l’homme, est atteinte de l’homme : on parle bien de la violence du vent mais le même phénomène naturel ( # humain) peut être bénéfique ou dévastateur . De toute façon, la violence de la nature ne saurait donner sens au sujet : on ne peut ni donner tort ni donner raison à la nature en tant qu’elle ne manifeste aucune intention consciente, aucune volonté libre. NB. relation entre “avoir raison ou tort” et pensée, projet, action libre, délibérée, voulue, consciente. On comprend alors pourquoi marcher sur les pieds de quelqu’un n’est pas lui faire violence...mais lui faire éventuellement mal. ( la violence # le mal ou la souffrance) Une intervention chirurgicale, une ablation médicale ne sont pas des actes violents quoiqu’ils séparent, délient et fassent mal : l’intention, le projet semblent donc fondamentaux pour définir la violence. Porter atteinte à l’intégrité physique, morale ou psychologique d’une personne n’est donc pas une définition suffisante et satisfaisante de la violence car le chirurgien porte bien atteinte à cette intégrité physique lorsqu’il m’enlève l’appendice. Si je coupe