William golding
Dès 1934, grâce à l'aide d'un condisciple, ses premiers poèmes sont publiés chez Macmillan & Co, Londres. Après avoir été refusé par une dizaine d'éditeurs, le manuscrit de Sa Majesté des mouches est publié par Faber and Faber en 1953.
Les écrits de William Golding, pessimistes et sombres, mettent en scène des personnages combattant en vain le mal. La théorie de Golding est que la barbarie instinctive de l'homme refait rapidement surface, en cas de tension, et que les plus civilisés, les plus raisonnables sont les premiers à mourir. Ainsi, selon Golding, l'influence civilisatrice de la raison n'est qu'un vernis qui craque aux premiers signes de liberté. Aussi, dans son chef-d'œuvre Sa Majesté des mouches, William Golding montre l'ambiguïté et la fragilité de la civilisation à travers l'expérience d'un groupe d'enfants échoués sur une île déserte et retournant à l'état sauvage. Dans Les Héritiers, William Golding, anticipant les découvertes récentes sur les ancêtres de l'Homme, met en scène, à l'époque préhistorique, des « peuples nouveaux » triomphant d'une race plus douce par la violence et la duplicité plutôt que par la supériorité naturelle.
Il fut anobli par la reine Elisabeth II en