Désavantage * la collecte et la combustion de la biomasse peut produire des nuisances (piétinement, réduction de biodiversité, etc.) et des polluants (NOx, suies, etc., c'est notamment le cas de la biomasse solide comme le bois) * elle peut être polluante (CO, CO2, fumées, goudrons) si mal utilisée ou si la biomasse utilisée était polluée par des métaux lourds, radionucléides, etc. (sachant que les ressources fossiles sont également naturellement contaminées par des métaux, souvent plus que le bois) * Comme dans le cas des ressources fossiles, il s'agit en quelque sorte d'une forme de stockage conjoint d'énergie solaire et de carbone, provenant originellement des plantes ou de phytoplancton. En brûlant, elle libère du CO2 , comme le charbon, le gaz ou le pétrole, mais ce carbone a récemment été extrait de l'atmosphère via la photosynthèse et peut théoriquement être à nouveau capté par les plantes, alors que ce processus a eu lieu il y a des millions d'années pour les ressources fossiles et que les plantes et algues marines ne suffisent plus à absorber le carbone issu des hydrocarbures fossiles. Elle peut être tirée de la nature ou cultivée (agrocarburants, agrocombustibles2) * L'énergie tirée de la biomasse intéresse à nouveau les pays riches confrontés au dérèglement climatique et à la perspective d'une crise des ressources en hydrocarbures fossiles. C'est une filière en développement rapide, y compris sous des formes industrielles avec les agrocarburants et le bois énergie à usage industriel. * Le risque de contribution à la déforestation ou à une surexploitation des forêts ou à unaccaparement des terres pour y délocaliser une production de biocarburant pour les pays riches4. Ainsi, rien qu'en Afrique, ce sont 4,5 millions d’hectares de terres (surface équivalente à celle du Danemark) qui seraient en cours d'acquisition par des investisseurs étrangers pour y cultiver des agrocarburants, au détriment des cultures vivrières locales ou de la