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Ce dossier a été réalisé par Mme Marine AUDOUIN, Professeur certifié de Lettres Modernes au Lycée Victor Hugo de Carpentras (84). Il est accompagné d’une proposition de corrigé.
1. Synthèse :
Vous ferez une synthèse concise, objective et ordonnée de ces quatre documents qui s’interrogent sur la commercialisation de la fête
Document 1 : Isabelle Garat « Bayonne la fête urbaine et le pays », La géographie des fêtes, 2001
Document 2 : « Tout est bon pour faire la fête », Michel Raffoul, Le Monde, 26 février 1999
Document 3 : Entretien entre Nicolas Herpin, sociologue et Michel Raffoul, Le Monde, 26 février 1999
Document 4 : Affiche pour la foire de la Saint-Siffrein, Carpentras, 27 novembre 2006
2. Ecriture personnelle :
Vous répondrez d’une façon argumentée et ordonnée à la question suivante, en vous appuyant sur le corpus et vos lectures personnelles :
Pensez-vous que la commercialisation constitue une menace pour les fêtes ?
Document 1 : Isabelle Garat « Bayonne la fête urbaine et le pays », La géographie des fêtes, 2001
Aucune origine religieuse n'est à rechercher dans les Fêtes de Bayonne, alors que celles de Dax, de Mont-de-Marsan, de Pampelune maintiennent la célébration, quelque peu fictive parfois, d'un saint patron. Bayonne qui s'inspire de ces villes, notamment de Pampelune avec laquelle elle a tenu à être jumelée en 1960, n'a pas calqué ses manifestations sur le souvenir de son saint tutélaire : Léon, célébré en mars. Au contraire, en 1932, la création des Fêtes correspondit à la prolongation des cérémonies nationales du 14-juillet par des festivités ouvertes aux spectacles régionaux. Elle témoignait d'emblée de la volonté maintes fois réaffirmée depuis de faire bénéficier Bayonne comme sa voisine Biarritz des fruits et des bienfaits du tourisme. De plus, la création des Fêtes intervint dans une période où la situation