A une passante baudelaire commentaire
Nous allons aborder les circonstances de la rencontre ainsi que l'apparition en elle-même. La scène se déroule dans une rue bruyante. Le contexte sonore particulièrement déplaisant est souligné par une allitération en "r" dès le premier vers «La rue assourdissante autour de moi hurlait». Le poète est seul, prisonnier d'une grande ville désagréable. Soudainement, une femme apparait. Cette rencontre fulgurante est soulignée par le passé simple «passa». Le poète utilise des images mélioratives pour la qualifier, notamment l'image de la statue, soit la perfection, rappelant que Baudelaire était critique d'art. Le coup de foudre que ressent le poète passe avant tout par le regard «Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,/La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.».
Cette rencontre inattendue sort le poète de la monotonie. Il est bouleversé. Nous allons observer ses réactions, son état d'esprit ainsi que le dialogue qu'il entreprend.
Le poète a perdu ses moyens. Il est paralysé, «crispé comme un extravagant». Pourtant, nous pouvons noter l'emploi du verbe «boire», montrant son avidité. En apparence, il est timide et réservé, mais en réalité il brûle de l'intérieur pour la jeune femme. Une fois cette dernière disparue, le poète va entreprendre un dialogue. Ce dialogue occupe la deuxième partie du poème, c'est à dire les deux tercets. Nous quittons la description pour entrer dans les réflexions. Ce changement se remarque par le tutoiement. Nous pouvons noter la métaphore au vers 9 avec l' «éclair» et «la nuit». Le poète s'est retrouvé impuissant devant la