A-t-on le droit de se révolter? (introduction)
La révolution française est un lointain souvenir que l’on considère encore aujourd’hui encore comme l’avènement de la démocratie. Grâce à la volonté d’un groupe d’individus déterminés et imprégné d’un idéal de justice et de liberté, nous avons hérité d’un monde régi par des lois et des principes censés garantir à chaque individu le respect de ses droits ainsi que l’obligation à certains devoirs. Ainsi nous qui composons le peuple, sommes sous la protection de l’Etat, entre les mains duquel nous plaçons notre liberté et notre sécurité.
Néanmoins, il y aurait des imites à la promesse implicite que fait chaque citoyen de respecter les lois de son pays. Nous sommes tenus de respecter des lois qui restent justes, identique pour tous et garantissant le respect de nos libertés. Nous ne saurions rester silencieux, docile face à l’oppression, et nous pourrions alors être conduis à nous révolter.
Si nous voulons cerner et définir le contexte et l’éventualité d’une telle action, nous devons nous interroger : quelles sont les marques de l’oppression ? À partir de quand la révolte est-elle légitime ? Peut-on considérer la désobéissance comme un droit ou comme un devoir ?
La question qui nous est posée ici est de savoir à partir de quand et selon quels principes des individus peuvent s’insurger contre des lois et leur application, lois qu’ils sont censés admettre et respecter. Nous sommes amené à nous interroger sur les limites de la souveraineté des dirigeants, et sur le pouvoir qu’ils sont en droit d’exercer sur le