A-t-on raison de penser que saint-denys garneau et émile nelligan présentent, dans cage d'oiseau et les corbeaux, une même vision de la fatalité ?
A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Émile Nelligan présentent, dans Cage d'oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité ? Discutez.
1. Plan dialectique
Thèse : oui, la fatalité est abordée de la même façon dans les poèmes des deux auteurs.
Paragraphe de la thèse :
Argument 1 : En premier lieu, dans les deux poèmes, la fatalité est associée à la mort.
Sous-argument 1.1 : En effet, dans Les Corbeaux d’Émile Nelligan, la fatalité est indissociable de la mort.
« Or, cette proie échue à ces démons des nuits
N’était autre que ma Vie en loque, aux ennuis
Vastes qui tournant sur elle ainsi toujours » (v.9-11)
Sous-argument 1.2 : De plus, dans Cage d’oiseau, d’Hector de Saint-Denys Garneau, la fatalité est liée à la mort.
« Il ne pourra s’en aller
Qu’après avoir tout mangé
Mon cœur
La source du sang
Avec la vie dedans » (v.19-23)
Paragraphe d’antithèse :
Argument 2 : En deuxième lieu, les deux poèmes abordent la fatalité de façons différentes.
Sous-arguments 2.1 : En effet, dans Les corbeaux d’Émile Nelligan, la mort est montrée comme une entité envahissante, qui vient de l’extérieur.
Champ lexical : « en cercle » (v.5) et « tournant » (v.11)
Sous-arguments 2.2 : De plus, dans Cage d’os d’Hector de de Saint-Denys Garneau, la mort provient de l’intérieur.
« Je suis une cage d’oiseau
Une cage d’os
Avec un oiseau
L’oiseau dans ma cage d’os
C’est la mort qui fait son nid » (v.1-5)
Synthèse :
Argument 3 : Malgré que la menace des oiseaux provienne de l’intérieur et de l’extérieur des victimes, la fatalité reste tout de même abordée de la même manière. En effet, la mort étant omniprésente, même si la provenance diffère, le résultat reste le même. C’est-à dire qu’ils seront « dévor[és] en entier » (v.14) et « tou[s] mangé[s] » (v.20).
2. Rédaction
Dans les deux poèmes étudiés, Garneau et Nelligan ont une même vision de la fatalité, c’est-à-dire qu’ils