L'allemagne dans l'affrontement américano-soviétique de 1949 à 1991
En mai 1945, l’Allemagne nazie est vaincue. Son territoire est désormais occupé et administré par les Alliés. A l’Ouest, trois zones sont définies pour les français, les britanniques et les américains alors qu’à l’Est, les soviétiques installent leurs troupes et leur administration. Berlin, en plein cœur de la zone soviétique, est également divisé en quatre parties reproduisant le partage du pays. Cette situation particulière résulte des conférences de Yalta en Crimée (février 1945) et de Postdam (juillet-août 1945) au cours desquelles les Alliés ont manifesté leur volonté de réduire à néant la puissance allemande et d’éviter la renaissance du nazisme. Dans le même temps, deux tribunaux internationaux sont mis en place à Nuremberg et à Tokyo. Le premier cité sera actif du 20 novembre 1945 au 30 septembre 1946 et 23 des principaux chefs nazis y seront jugés avec 11 exécutions au total. Ce procès est très important car y est défini le crime contre l’humanité (pour punir la Shoah) qui est déclaré imprescriptible. La philosophie sur le devenir de l’Allemagne diffère entre les soviétiques et les occidentaux. Alors que les premiers cités entendent affaiblir durablement le pays, les seconds souhaitent le reconstruire à l’Ouest pour éviter qu’il ne bascule dans le camps communiste. Pour ce faire, en 1947 les occidentaux font fusionner leurs zones et instaurent une monnaie unique, le Deutsch Mark. Ils rédigent également un projet