L'année 2009 du cyclisme italien
5 cas positifs, aucun grand-tour, aucune classique majeure remportée (à l’exception du « dopé » Rebellin à la Flèche), c’est le bien maigre bilan d’un cyclisme qui va mal dans la botte. A l’image du calcio, l’Italie prend du retard par rapport à ses adversaires européens. Roue Libre vous retrace le comment et le pourquoi de cette année ratée pour les italiens.
Di Luca et Rebellin controlés positifs
Le premier était terminé second du Giro, le deuxième fut un des grands protagonistes du tryptique ardennais. Ces deux coureurs, conjugé avec le départ en retraite de Paolo Bettini, apportait à eux seul un nombre incalculable de grandes victoires. Biondo, Bosisio et De Bonis sont les trois autres italiens à s’être fait prendre la main dans le sac cette année.
Ballan, champion du monde, loupe ses classiques
Alessandro Ballan, champion du monde à Varese en 2008 devant son compatriote et équipier chez Lampre Damiano Cunego, devait être un des grands animateurs des classiques qu’il affectione particulièrement, de Milan San-Remo à Paris-Roubaix en passant par le Tour des Flandres et Gand-Wavelgem. Malheureusement, un virus proche de la mononucléose l’a contraint à faire l’impasse sur toute cette période, ce qui a fortement réduit les chances italiennes qui n’ont pu se reposer que sur un bon Filippo Pozzato, 2ème dans l’enfer du nord derrière Boonen.
Le petit prince sans couronne
Damiano Cunego, après s’est tenté par le tryptique ardennais de manière fort prometteuse en 2008 (en remportant l’Amstel pour sa première participation), arrivait sur ces ardennaises le couteau entre les dents. Liège-Bastogne-Liège, il en rêvait. Toute fois, celui qui se fait surnommé le petit prince par ses tifosi, fut toujours bien placé, mais jamais gagnant (5ème, 3ème, 7ème).
Vincenzo Nibali, la lueur dans un ciel sombre
Il serait inutile de mentir, on s’attendait à un bon Nibali sur la Grande Boucle. Mais ce qu’à réaliser le coureur de