L'eldorado
Depuis le début de la conquête du nouveau monde, les Européens en manque de richesses, développèrent une obsession pour l’or. Christophe Colomb, à peine arrivé sur la terre américaine, eut dans ses premières préoccupations de partir à la recherche du fameux métal jaune si convoité. Ensuite suivirent d’autres conquérants qui se laissèrent entraîner par les histoires merveilleuses racontées. Les noms donnés aux régions explorées tels que le Costa Rica, le Rio de la Plata, la province des Émeraudes ainsi que la Castille d’Or peuvent témoigner de leur obsession ; ils rêvaient des « villes aux fabuleux palais couverts de tuiles d’or, aux temples en or massif, aux rues pavées d’argent, aux princes mystérieux parés de mille atours de perles et de pierreries. » Poussés par ces mythes merveilleux, les conquistadors ne reculaient devant rien ni personne pour poursuivre leur course effrénée pour trouver la plus merveilleuse des contrées regorgeant d’or et de toutes sortes de richesses. C’est là que le nom de Eldorado (le doré) passa dans toutes les bouches, nom de la région mythique en question.
Informés par des Indiens qui prenaient un malin plaisir à repousser la région toujours plus loin, ils explorèrent les régions les plus inhospitalières pensant qu’aucun sacrifice n’était assez grand et ne reculant même pas devant une multitude d’échecs. En 1510, Vasco Núñes de Balboa débarqua en Amérique centrale. Il se lia avec un chef indien qu’il aida à combattre une autre tribut. En récompense, le cacique offrit aux Espagnols cent douze kilos d’or. Ceux-ci se battirent au moment du partage de la récompense. Le chef indien surpris par cela, leur parla d’une région ruisselante d’or de l’autre côté de la cordillère des Andes derrière laquelle se trouvait une mer sur laquelle « voguent des hommes sur des navires aussi grands que les vôtres et en utilisant voiles et avirons comme vous bien qu’ils soient nus comme nous. », leur dit-il. La mer