L'ennemi byzantin sous les omeyyades
Introduction
L’obligation de soumettre ou de convertir l’infidèle résultait implicitement du comportement du Prophète en ses derniers temps. Mais les détachements lancés par lui vers le Nord n’avaient pas dépassé les frontières de l’Arabie. Abu Bakr savait évidemment qu’il existait un Empire Byzantin et un Empire Perse, qui venaient de s’affronter ; il n’avait assurément aucune idée de les détruire. Ce fut la révélation de la surprenante faiblesse de l’adversaire, les premiers succès remportés qui, en peu d’années, élargirent presque aux limites du monde connu les ambitions musulmanes.
Ennemi = affrontement ( comment se déroule-t-il ? Pourquoi sont-ils ennemis ? Quelles relations autres que le combat ? La rivalité se joue-t-elle sur d’autres plans ?
Attention : l’ennemi byzantin c’est quoi ? C’est qui ? ( Grand empire, beaucoup de peuples différents plus ou mois assimilés, religions différentes, degré d’appartenance différents à cet empire et surtout pas la même allégeance à l’autorité impériale.
Pbq : comment passe-t-on d’un adversaire de circonstance à l’ennemi qui va cristalliser tous les désirs de conquête de l’empire musulman ?
I- La première expansion arabe face aux Byzantins : une pénétration plus facile des marges hétérogènes
A- Les faiblesses de l’ennemi byzantin
- Ces faiblesses, il y avait certes l’épuisement des deux adversaires, mais aussi des causes permanentes : la dimension de l’Empire Byzantin qui l’exposait à des attaques sur divers fronts et nécessitaient de longs délais avant intervention. En plus il y avait la nouveauté d’une attaque venue d’Arabie, frontière qui n’avait eu jusqu’à présent à recevoir de véritable organisation militaire et surtout aussi la désaffection des sujets de l’empire. Les populations sémitiques d’Asie et les côtes d’Egypte, loin d’avoir complètement été assimilées et hellénisées, connaissaient au contraire depuis le Ve siècle, lié à la diffusion du christianisme un éveil