L'etat et le pouvoir
On associe le mot pouvoir à celui ‘Etat’ comme si l’Etat était la seul réalité qu’on se fait du pouvoir. Il est possible de dire qu’il existe des faits de pouvoir qui n’ont pas tous un rapport avec l’Etat. La question est de savoir ce qui distingue les pouvoirs de l’Etat des pouvoirs sociaux. Et d'ailleurs les plus grands auteurs (Rousseau…) commencent tous leur réflexion sur ce qu’est un pouvoir d’Etat. On constate que le pouvoir est un phénomène aussi vieux que le monde. La cité grecque s’appelle Polis. L’Etat-nation est l’idée qu’un Etat doit correspondre culturellement et ethniquement cohérent. Lorsque l’Etat est né en France, Espagne, ou RU, il va coexister avec d’autre systèmes politiques pendant des années, à savoir les cités, l’empire, ou la papoté. Né (l’Etat) aux environs du 16 ème s, se dégageant des prétentions des féodalités d’une part (qui le morcelaient) de l’intérieur, et le religieux. ‘Omnis potestas a deo’ (tous les pouvoirs viennent de dieu). Les marxistes prévoient une société sans classe. Il y aussi un courant pacifiste qui aspire à devenir des citoyens du monde. On trouve cependant du pouvoir sans Etat, alors qu’on ne trouve pas Etat sans pouvoir. L’Etat constitue après tout pour le pouvoir un cadre privilégié.
Les caractéristiques classiques du pouvoir étatique
A/ La légitimité
Selon la définition de Webber : « la légitimité est la qualité d'un système politique, ce qui lui permet d’assurer l’adhésion de la majorité des citoyens en la forme d’une tolérance passive ou d’un soutient actif ». Etat policier ou basé sur la force, dans lequel les règles sont non only imposé, mais aussi acceptées : Etat policé. Cette légitimité peut reposer sur divers fondements.
Le peuple se sent tenu d’obéir parce que le souverain a été placé sur son trône par Dieu (ancien Régime).
Tradition perpétrée de génération en génération au sein d’une même dynastie en fonction de diverses règles de succession.