L'etranger d'albert camus
Considérons le début d’un roman comme un texte, un objet qui matérialise la parole. Ainsi le message que l’auteur veut transmettre à son lecteur prend forme, il se serait comme durcit, Le texte est comme un objet qui médiatise la relation entre l’auteur et le lecteur. Les deux interlocuteurs sont séparés par cet objet qui vient s’intercaler comme un écran entre eux. Il n’y a pas un jeu de questions et de réponses comme dans la parole vivante, l’auteur ne peut pas voir à qui il adresse son message, et le lecteur ne peut pas voir qui lui adresse ce qu’il lit.
Ce qui pousse l’enfant à continué un dessin, ou un puzzle qu’il a commencé c’est sa motivation a voir le résultat final, pour le lecteur c’est la même chose, quand il commence un roman ce qu’il le motive à continué c’est de connaître la fin de savoir ce qu’il va se passé, ce que l’auteur cherche à lui transmettre. Il est souvent dit que l’incipit d’un roman est décisif sur le choix du lecteur de continuer ou non l’aventure à laquelle l’auteur l’invite. Quel est l’impacte de cet incipit, de ces premières phrases sur le désir du lecteur ? Quelles sont les techniques dont dispose l’écrivain pour attirer l’attention du lecteur ?
Les premières lignes d’un roman constituent la première impression du lecteur, en général elle plante le décor, les personnages, elles sont une indication du genre du roman (polar, histoire vrai…). Elles donnent aussi un premier aperçu du style de l’auteur.
On nomme les premières phrases d’un roman incipit, celui-ci répond généralement à trois caractéristiques, il informe en mettant en place les lieux, les personnages et la temporalité du récit, nous pouvons voir ce genre d’incipit dans le roman de Gustave Flaubert « Salammbô » (1862) celui-ci commence