L'histoire du maquillage
L'usage des cosmétiques remonte à la nuit des temps...
C'est dans la Bible que l'on évoque les premières pratiques du maquillage, et les premières palettes ont dix mille ans.
Les recherches archéologiques ont permis de dater de nombreux accessoires de maquillage ainsi que des pots et des jarres contenant encore leurs produits et ce dès 5000 ans av.JC.
Cléopâtre, Néfertiti... beautés intemporelles et énigmatiques...
Les cosmétiques les plus anciens ont été retrouvés dans les sépultures en Égypte et remontent à la 1ére dynastie (vers 3100-2907 av.JC).
A cette époque les femmes égyptiennes utilisaient des pots d'onguents parfumés (à base d'huile végétale, de palme, d'olive ou de noix mélangés à des herbes aromatiques) pour protéger leur peau du vieillissement et de la déshydratation causés par le soleil.
Et puis commence le maquillage du visage et du corps.
Au départ celui-ci est réservé aux prêtres et aux rites mortuaires qui gardent leurs précieux secrets. La peau est enduite d'une préparation ocre jaune qui donne des reflets or, les joues sont rehaussées d'ocre rouge, les veines du buste et des tempes sont soulignées de bleu, les yeux, comme le montre de nombreuses représentations, sont toujours maquillés :
La légendaire Néfertiti Splendeur de cette antique civilisation
Sur les paupières inférieures une teinte vert foncé et sur les paupières supérieures du khôl, à base d'antimoine ou de suie.
Le khôl avait pour vertu de protéger des agressions du vent et du sable. Il servait à entourer l' oeil d'un long et large trait et à épaissir les sourcils. Les fards contenaient aussi des plantes médicinales pour prévenir des ophtalmies.
Femme égyptienne
La teinte la plus populaire est le vert profond du Moszimit, malachite broyée de Syrie. Le turquoise, les argiles rouges, ou les violettes mélangées avec des oxydes de cuivre ou de fer, permettent d'obtenir de nouvelles