L'homme est un loup pour l'homme
Dissertation : L’homme est-il un loup pour l’homme ?
N’avez-vous donc jamais critiqué, jugé, caricaturé un groupe ou une seule personne ? La violence et la méchanceté sont-elles naturelles à l’homme ou bien un effet pervers de la civilisation qu’il serait possible de corriger ? L’homme est-il méchant comme un loup ou est-il devenu un être plus méchant que le loup lui-même ? Ce sujet demande que l’on s’interroge sur les paradoxes de ces relations humaines.
Nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il existe différentes races. Nous, hommes blancs, prenons la notre pour la race supérieure, ce qui, la plupart du temps, nous pousse à vouloir montrer que nous sommes les plus « forts ». Il serait dans la nature humaine d'être cruel à l'égard de son prochain. « L’inconnu nous fascine et nous inquiète » comme l’illustre parfaitement Albert Memmi dans « ce que je crois », c’est-à-dire que nous nous attirons les uns les autres mais nous n’osons nous approcher trop près. Ce qui nous mène à des attitudes ennemies les uns envers les autres. L’homme a une spécificité : l’étrangeté. En tant que prochain, tout homme est un étranger pour un autre homme. L’étrangeté et l’altérité sont les conditions du respect
Par ailleurs le mal ne vient pas des hommes mais de la société. La société nous moule. C'est elle qui impose à la civilisation tant d'efforts. Par suite de cette hostilité primaire qui dresse les hommes les uns contre les autres, la société civilisée est constamment menacée. L’homme se base beaucoup trop sur des différences culturelles et ethniques, car sa société, le groupe auquel il appartient l’y a poussé. Toute la violence dont il est capable s’explique historiquement et socialement.
Il faut aussi noter que l'homme est égoïste. C’est son intérêt particulier. L'égoïsme ne peut mener qu'à la guerre de "tous contre tous". C’est au premier qui sera le mieux. Pour cela, il faut se montrer au-dessus du lot. Il a peur de l’autre.