L'humanisme
A partir du milieu du XVe s, apparaît en Occident un nouveau courant de pensée qui se répand au XVIe s dans les régions comprises entre les Flandres, la vallée rhénane et surtout l’Italie, et qui bouleverse complètement la conception européenne de l’homme et du monde : c’est une rupture totale avec le Moyen Age. A près avoir examiné les divers aspects de l’humanisme, on verra à quel point il a changé radicalement l’évolution des idées et révolutionné l’art.
Alors qu’au Moyen Age, la réflexion était centrée sur Dieu, désormais les humanistes s’intéressent avant tout à l’homme, créature divine placée au centre de l’univers, qui par l’usage de la raison et du libre arbitre, peut choisir de progresser et de se perfectionner( Pic de la Mirandole). Chaque individu doit tendre à un savoir universel (Vinci), basé sur la redécouverte des penseurs de l’Antiquité, examinés à la lumière de la critique, et éventuellement dépassés. Leur idéal est donc optimiste et tolérant.
Afin d’approcher au mieux le savoir, les humanistes abordent les textes dans leur version d’origine , ce qui les porte à connaître les langues anciennes. Ils échangent leurs idées grâce à leur correspondance, leurs voyages dans toute l’Europe des lettrés, allant d’un mécène à l’autre. Avec leur appui, ils cherchent à vulgariser leurs idées auprès d’un public plus large en enseignant dans les collèges, les universités, et surtout en diffusant leurs écrits grâce à l’imprimerie, d’abord en latin, puis en langue vulgaire.
L’idéal humaniste a d’importantes conséquences dans les progrès effectués à l’époque de la Renaissance.
Le désir de connaissance humaniste les pousse à envisager une nouvelle forme d’éducation, non plus basée sur l’apprentissage par cœur et la répétition, mais sur la joie d’apprendre en comprenant (Rabelais). L’humaniste idéalise l’homme aussi perfectible dans son savoir, dans son cœur, que dans son corps.
La volonté de