L'ideal de l'honnête homme
L'honnête homme doit être loyal, vertueux, élégant physiquement et moralement ; il doit savoir se comporter en société et respecter les bonnes manières, la politesse et la courtoisie ; il doit posséder la maîtrise de soi et ne pas se laisser aller à des excès, au contraire il doit faire sienne la règle du " juste milieu" (" La raison parfaite fuit toute extrémité / Et veut que l'on soit sage avec sobriété" Molière); il doit plaire aux autres mais par des attitudes vraies, par son mérite personnel et pas ses actions et non pas en fonction de ses origines sociales. Il doit "réconcilier l'être et le paraître" ; enfin L'honnête homme doit être honorable Nicolas Furet écrit " L'honnête homme ou l'art de plaire à la cour" ( 1630), véritable manuel qui s'adresse à tous les courtisans soucieux de s'approcher au pus près de cet idéal.
C’est alors qu’il doit séduire, être agréable, en montrant qu’il cultive l’art de la conversation – non pas qu’il cherche à se mettre en valeur à tout prix, il laisse plutôt la parole à son interlocuteur, dont il souligne la justesse des idées ou l’à-propos d’une formule. Il montre ainsi non seulement son ouverture, mais son altruisme, sa capacité à dominer son amour-propre. De toute façon, la cour n’est pas l’endroit pour exposer ses sentiments : il convient d’y toujours présenter un visage détendu et souriant, jamais sa mauvaise humeur ou son irritation. En somme, l’honnête homme paraît bien, il est beau, charmant et charismatique.
CONCLUSION
Le courtisan du XVIIe siècle doit vivre selon l’idéal de l’honnête homme. Façonné par les salons parisiens, l’ambiance de la cour et la littérature du temps, cet idéal est celui d’un homme qui vit à la cour : il renvoie à un comportement social. Il ne faut cependant pas oublier qu’il s’agit d’un idéal : la peinture qui en sera faite ici n’est pas la description d’un homme qui existe vraiment au XVIIesiècle, mais d’un homme que tous voudraient pouvoir devenir(En