L'identité et le moi
Par William James
Cette phrase nous a été dictée par William James, un philosophe américain du 19ème siècle.
Selon lui le « moi » est composé d’une âme, d’un corps et d’un vêtement. Tous ces composants sont liés et dépendants les uns des autres. On constate un « effet de domino » dans cette chaîne ; si l’un change, le reste suit également.
Mais comment ses différentes parties du « moi » sont connectées entre-elles ?
Nous analyserons le moi en première partie, puis ses composants dans des rubriques succinctes : l’âme, le corps et le vêtement.
I – Le « Moi »
Le « moi » est le sujet qui rapporte tout à lui-même, il revendique le personnage, en s’identifiant à l’âme, au corps et au vêtement.
Ces trois caractéristiques sont dépendantes les unes des autres afin de former le « moi ».
Le « moi » n’aurait aucun sens sans l’âme, le corps ou le vêtement, par lequel on affiche son mode de pensée, ses convictions.
Il est changeant. La vie est une évolution spirituelle constante qui impose une maturation du corps, des vêtements de l’âme et en conséquence du « moi ».
II – L’âme
Pour la plupart des théoriciens, l'âme est l’intériorité de la pensée émotionnelle et mentale.
L’âme d’une personne se traduit par sa conscience, son humanité, ses qualités morales.
L’existence de l’âme dépend du corps car sans celui-ci, l’âme se détache de l’individu. Religieusement, elle rejoint Dieu ou réincarne un autre corps et scientifiquement, elle disparait.
De plus, l’âme a besoin du corps et du vêtement de l’individu afin de faire connaitre ses pensées. Elle les utilise comme des objets.
Cependant, l’âme ou le « moi intérieur » n’est pas complètement maître de ces objets. Comme nous le verrons dans la partie dédiée au vêtement, celui-ci peut affecter des valeurs profondes, des convictions afin d’appartenir à un groupe, de faire paraitre ce que l’on n’est pas vraiment.
Dans ce cas l’âme se voit