L'ile des esclaves, marivaux commentaire
Les rapports maitres/valets ont été un sujet longuement évoqué dans les pièces de théâtre. L’île des esclaves de Marivaux, mise en scène pour la première fois en 1725, est une pièce de théâtre assez originale car elle est en même temps comique et qui défend une cause qui est l’esclavage, l’auteur nous fait plonger dans la commedia dell’arte en faisant appel au personnage comique Arlequin. On assiste dans cette scène d’exposition, un renversement de rôle entre le maitre Iphicrate et son valet Arlequin dû à leur naufrage dans « L’île des esclaves ». Nous nous demanderions alors comment Marivaux met en action sa révolte contre une cause dès la première scène ainsi que l’effet crée. Pour cela , nous montrerons qu’il s’agit bien d’une scène d’exposition qui respecte les lois de la pièces classique , pour ensuite étudier la cause défendu et comment se manifeste-elle à travers la scène. Tout les critères de la scène d’exposition sont respecte dans cet extrait : La présentation des lieux, des personnages ainsi que la mise en place de l’action le montrent. Les didascalies « île » ; « mer » ; « rochers » ; « maisons » situent la scène pour les lecteurs. Les lieux choisis pas Marivaux appartienne à l’univers sauvage, ce qui fait l’exotisme de la pièce, un thème chère aux auteurs du 18eme siècle. Ces lieux présentent un espace utopique (« L’ile des esclaves ») dû aux valeurs inversés par rapport à la société contemporaine. Les personnages sont bien ancrés dans ce cadre. Dans cette scène d’exposition, les deux personnages principaux de la pièce sont présents. Le premier est Arlequin, un nom très connu de la commedia dell’arte qui est valet d’Iphicrate, le deuxième personnage. Marivaux joue sur le nom du maitre en rajoutant le préfixe péjoratif « crate ». Il se moque des esclavagiste et les