L'Oréal: les pays émergents, relais de croissance...

Les facturations du groupe de cosmétiques au troisième trimestre bondissent de plus de 30% en Amérique Latine et en Asie Pacifique, permettant à L'Oréal d'enregistrer un chiffre d'affaires supérieur aux attentes à 4,8 milliards d'euros. Bien que l'image de L'Oréal semble être écornée par l'affaire Bettencourt, les ventes du groupe, elles, ne souffrent d'aucun impact. Comme l'avait annoncé
Jean-Paul Agon, directeur général du groupe, au début du mois, les ventes du numéro un de la cosmétique se portent même mieux que ce que prévoyaient les analystes. Au troisième trimestre, L'Oréal affiche un bond de 14,6% de ses facturations sur un an en données publiées, à 4,851 milliards d'euros. Le consensus tablait sur 4,727 milliards d'euros.
A données comparables, le groupe fait aussi mieux que prévu avec une hausse de
5,8% quand les observateurs attendaient une progression de 5%. Selon Thierry
Prévot, directeur général de la communication financière, la performance est d'autant plus notable que le groupe était pénalisé par une base de comparaison difficile. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires atteint 14,518 milliards d'euros, soit une hausse de 11,6% en données publiées et de 6,2% en données comparables.
Solides performances des produits grand public et de luxe
Cette hausse des ventes au troisième trimestre se retrouve dans toutes les divisions du groupe, en particulier celles des produits grand public (+6,5% en données publiées) et des produits de luxe (+5,7%). «Les produits grand public renforcent significativement leurs positions, grâce notamment à la très forte dynamique de Maybelline. Les produits de luxe s'appuient sur la vitalité des grandes marques de la division, Lancôme, Yves Saint Laurent et Giorgio Armani, ainsi que sur le succès des derniers lancements de parfums et la mondialisation de Kiehl's», explique le groupe dans un communiqué.
D'un point de vue