L'écrit impressionniste, rapport avec la peinture.
De quelle manière peut-on poser la question des rapports entre «impressionnisme» et littérature? La question est d’autant plus intéressante qu’il n’existe pas, à proprement parler, de mouvement «impressionniste» en littérature, du moins en France.
Nous proposons deux hypothèses:
1)L'écriture impressionniste serait un style présentant notamment les caractéristiques de s'intéresser à des paysages lumineux, et à les décrire par petites touches? L'auteur viserait à développer une impression chez le lecteur sans lui donner trop de précision pour qu'il en ait sa perception personnelle? Le peintre serait moins présent dans la peinture pour laisser place à l'interprétation.
2)La peinture Impressionniste a était rejetée, détestée par les académiciens, mais Zola la défendit en arguant qu'elle était l'équivalent du naturalisme (littéraire) en image. On peut se demander cependant si la peinture était pensée avec le même point de vue cartésien, spontané et instinctif (d'où le naturalisme) qui faisait paraître l'écrivain naturaliste naïf et superficiel, ignorant des sous entendus de ses propres intrigues alors qu'il ne les approfondis pas intentionnellement.
Nous avons choisi d'étudier une peinture impressionniste et de la confronter avec nos savoirs sur l'écriture naturaliste, notamment avec l’œuvre « Pierre et Jean » de Maupassant:
Champ de tulipes de Claude Monet:
Il est vrai que, sur ce tableau, l'absence de détails approfondis crée un image un peu floue dans laquelle on pourrait presque imaginer des formes, compléter le paysage on remarquera que, dans Pierre et Jean, les descriptions sont floues et légère sauf sur quelques point que Maupassant se plaît a décrire( par exemple, Pierre et Jean sont décrits précisément, ainsi que Mme Rosémilly mais Mr Roland reste imprécis quand a son physique). Il décrit par petites touches laissant un ensemble de contours que le subconscient du lecteur meublera