L'île des esclaves scène 3
I- L'épreuve du portrait
a) Euphrosine tente d'échapper à la critique: mise en abyme, dès le début de l'extrait par la mise en scène: « que je me retire », Euphrosine essaye d'éviter le critique, elle ne veut pas l'entendre. Il s'agit pour elle d'une véritable épreuve qu'elle doit subir, et non d'une simple description de Cléanthis (« cette scène vous a un peu fatigué » premiers mots de la scène suivante, pronocés par Trivelin). Mais trivelin lui rappel la règle du jeu, elle est obligé d'écouter son portrait. b) Un portrait lapidaire: « vaine minaudière et coquette » les 3 seuls adjectifs qui servent à la décrire + le côté bref et simple renforcé par la locution adverbiale « à peut près ». + Jeu d'échos, car ces trois adjectifs qualificatifs sont repris par Cléanthis pour définir sa maîtresse. N'y fait aucun rajout, ce qui rend le propos encore plus réducteur: « voilà ma chère maîtresse » – elle n'a pas de caractère propre, et n'est définit que par ces adjectifs, c'est une phrase nominale exclamative qui souligne la