L’analyse du film 372 le matin

372 le matin est un film réalisé par Jean-Jacques Beineix et qui voit le jour en 1986. Ce film bien particulier est selon le réalisateur un reflet de cette époque-là tout en mettant en question les valeurs déformées des années 80.
Nous comptons deux personnages principaux dans ce film qui dure plus de trois heures---Betty et Zorg. Dans une station balnéaire déserte, un jeune homme, Zorg vit une relation de l’amour sensuelle et passionnée avec une belle fille qui lui paraît comme une fleure étrange et ardente---Betty. Tous les deux sont venus de nulle part et nous ne connaissons point leur identité. L’installation de Betty dans la baraque de Zorg n’est pas approuvée du patron de ce dernier, qui est aussi le propriétaire de la baraque où ils vivent. Les reproches draconiens du patron envers Zorg mettent infailliblement Betty en colère et la conduisent à verser une boîte de peinture sur sa voiture et puis, à brûler la baraque après l’avoir vidée. Les deux jeunes se trouvent ensuite chez Lisa, sœur de Betty. L’héroïne commence à taper le manuscrit d’un roman qu’elle a découvert dans les affaires de son amant et lui confère une grande confiance de sa réussite. Betty est persuadée que Zorg est sans aucun doute un grand écrivain de l’époque, cependant, les copies envoyées aux maisons d’édition n’ont reçu que les refus tout net. Betty, incapable d’accepter les rejets, blesse un des rédacteurs par un peigne. Elle est devenue de plus en plus impulsive et déprimée. La mort de la mère d’Eddy, amant de Lisa, leur emmène à un petit village isolé où Zorg et Betty prennent en charge de la boutique de piano héritière de la mère d’Eddy. Lorsque, se croyant enceinte, elle apprend finalement qu’elle ne l’est pas, elle sombre dans la dépression et va de plus en plus mal jusqu’au jour où elle creuse un œil et se fait hospitaliser d’urgence. Elle se plonge dans l’état de shock et perd totalement sa conscience quand Zorg décide de mettre fin à son calvaire