L'espagne
L’unification tardive du territoire espagnol, auparavant constitué de divers royaumes explique l’importance du courant régionaliste tout au long de son histoire. L’éphémère constitution de 1873 ( Ière République) avait amplifié ce mouvement en instaurant un État fédéral. Les idées persistèrent sous la restauration des Bourbons.
On peut donc se demander si la mise en place d’un État régional au mécanisme fortement décentralisé, qui semble donc favoriser les revendications régionalistes, ne met pas en péril l’unité nationale du territoire espagnol.
[...] ( Il faut aussi souligner l’attachement des régions à leurs cultures propres. Plusieurs illustrations peuvent étayer ce fait : la langue, bien évidemment, mais aussi les dates des jours féries qui ne sont pas les mêmes partout. ( Enfin faits politiques majeurs datant de 2006 finissent de fragiliser cette idée d’union nationale. Deux référendums reconnaissent respectivement la nation catalane et la réalité nationale andalouse Transition : Ainsi, on voit que la volonté d’unité politique est historique et qu’historiquement elle se heurte aux réalités régionales. [...]
[...] L’Espagne, une unité nationale fragile Un régionalisme et une diversité ancrés dans l’Histoire ( Tout d’abord Revenir sur l’unification de l’Espagne (abordée en intro) faite par les Rois Catholiques. Isabelle de Castille qui épouse Ferdinand d’Aragon en 1474 aboutit à une domination de la Castille, de l’Aragon mais aussi de la Catalogne. Leur mariage scelle l’unité de l’Espagne qui est donc un conglomérat. ( Autre épisode historique plus récent,