L Etranger d Albert Camus
Introduction :
Albert Camus est un philosophe, romancier, dramaturge français du courant de l’existentialisme (courant philosophique qui postule que les êtres humains forme l’essence de sa vie par ses propres actions) au XXeme siècle. Il participe également à la Résistance.
L’Etranger raconte l’histoire de Meursault, le narrateur personnage. Le roman débute avec le décès de sa mère, et plusieurs péripéties en découlent par la suite. Ce livre fait parti du cycle de l’absurde. Cet extrait montre le procès inhabituel de Meursault accusé de meurtre.
LECTURE.
RAPPEL DE LA QUESTION – PLAN
Plan : I. Meursault étranger à son procès.
A. Un regard neuf et naïf
Tradition satirique qui met en scène un personnage au regard naïf sur les évènements qui l’entourent. (Candide Voltaire).
Meursault écoute attentivement son procès « entendre », « moi j’écoutais », il est témoin des événements.
Il retranscrit néanmoins fidèlement son procès.
On note le parallélisme entre le procureur et l’avocat à la ligne 4 à 6. Les 2 discours sont identiques. La répétition de culpabilité montre l’enfermement de Meursault dans un système judiciaire qui ne le comprend pas.
B. Meursault exclu de son procès.
Paradoxalement, alors que Meursault en tant qu’accusé, devrait s’attendre à être au centre de l’attention, mais en fait il en est totalement exclu.
Sa personne est niée par la justice « en dehors de moi », « sans mon intervention », « son qu’on prenne mon avis ».
De la ligne 9 à 11, Meursault n’est plus sujet des verbes, ce qui renforce encore plus son sentiment d’exclusion « On avait l’air / Tout se déroulait / Mon sort se déroulait ».
Le point de vue interne accentue l’isolement de Meursault.
Le point de vue amplifie le décalage entre ce qui est dit et ce que ressens l’accusé.
II. Un réquisitoire caricatural
A. Le portrait d’un criminel
Le procureur dresse le portrait d’un criminel froid, calculateur et sans remord.
On se rend compte que ce n’est pas le