Cette large aire de répartition explique sans doute aussi une large gamme de pratiques qui relèvent toutes de l’excision. En effet, au-delà de l’ablation totale des organes génitaux externes, on rencontre également : une ablation du clitoris seul (en fait, l’extrémité du clitoris ou du capuchon clitoridien, le clitoris faisant environ dix cm de longueur), nommée clitoridectomie ; l'excision, qui consiste à enlever partiellement ou totalement le clitoris et, souvent, les petites lèvres des ablations partielles la forme de mutilation génitale féminine la plus extrême qui soit, nommée infibulation ou circoncision pharaonique. Elle consiste à l’ablation totale du clitoris, des petites lèvres et des grandes lèvres à l’entrée duvagin. De plus, l’entrée de ce dernier est cousue jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une fine ouverture servant aux écoulements menstruels (le plus souvent, pour préserver la virginité d’une petite fille ; l’opération est alors ensuite complétée à l’adolescence par une excision véritable ou peut être renversée par un parent ou le mari lors du mariage) des pratiques chirurgicales visant à la création de tissus cicatriciels, le grattage de l’orifice vaginal ou l’incision du vagin l’introduction de substances corrosives ou abrasives dans le but de provoquer un resserrement du vagin l’introcision (pratiquée par les aborigènes Pitta-Patta d’Australie et les Conibos, branche des indiens Panos, au Pérou) qui consiste à élargir l’orifice vaginal avec une lame en pierre.
Une pratique traditionnelle[modifier | modifier le code]
Les pratiques d'excision sont considérées comme traditionnelles dans la mesure où elles se sont installées dans un contexte animiste ou pharaonique (c’est-à-dire bien avant l'arrivée des grandes religions monothéistes dans ces contrées). L'excision fait souvent office de rite de passage et de reconnaissance de la petite fille dans sa société.
L’excision est actuellement défendue[réf. souhaitée] au nom de :