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15 janv. 2013
1404 Mots
Bien que nous vivions dans une société grandement féministe et dans laquelle la liberté de choix est proclamée, il reste que les femmes seront contraintes à se battre, pour encore plusieurs années,sur leur droit à l’avortement. Bien sûr, un grand nombre de politiciens ont changé certaines lois, légalisant plus ou moins le recours à un arrêt volontaire de grosse, il reste que ce sujet esttoujours très délicat et suscite toujours beaucoup de passions. Pour ma part, mon choix est grandement partagé entre la philosophie kantienne et utilitarisme de Peter Singer.
Examinons tout d’abord maréflexion basée sur Kant. Il est vrai que l’avortement entrainerait, selon le principe d’universalisation, la destruction de l’humanité (c’est un citoyen en moins) et va en l’encontre des intérêtsfondamentaux de tout être raisonnable (cela peut être vu comme un meurtre). Ces raisons font en sortes que l’acte en sois est immorale. La pensée kantienne sur ce sujet, se rattache énormément à la moralechrétienne qui affirme que les contraceptions sont immorales et donc l’avortement l’est aussi car elle empêche la procréation de l’homme. L’impératif catégorique condamne cet acte car on l’associesouvent au meurtre et il ne faut pas tuer. Cependant, l’impératif conditionnel permet de faire des concessions pour certaines circonstances. Dans les cas d’une maladie congénitale grave, d’une victime deviole ou d’un milieu précaire et toxicomane, l’avortement devient justifiable. À ce niveau, on ajout selon la valeur de qualité de vie de l’enfant. Néanmoins, l’avortement ne devrait pas êtreutilisé comme une forme de contraception.
Peter Singer défend l’avortement en déclarant que le fœtus ne devrait pas être considéré comme un vivant car ce n’est pas un être sensible. Il ne ressent pas ladouleur, n’est pas conscient et n’a aucune activité réflexe. Peter Singer ne condamne pas l’avortement, mais dit toutefois «qu’il faut