L’immigration et la société française au xxème siècle
A la fin du XIXème et à l’aube du XXème siècle, alors que la société Française est en pleine phase de croissance le reste du monde et l’Europe en particulier subissent bon nombre de révolutions et de soulèvements. Ces instabilités politique, économique ou encore sociale engendrent des mouvements d’exodes de masse. La France devient alors l’ « El Dorado » des migrants à la recherche d’un toit et d’un emploi assurant un meilleur cadre de vie. Ces afflux de population étrangère suscitera des réactions évoluant selon le contexte sociaux-économique de l’époque.
Dans la première partie du XXéme siècle, la France possède un taux de natalité en baisse. Cette faible démographie entraine une main d’œuvre insuffisante qui ne répond pas aux attentes du développement des secteurs industrielle et agricole.
En parallèle, la population immigrante, provenant d’états voisins surpeuplés et faiblement développés, est quant a elle à la recherche de travail. Cette population viens donc répondre aux offres d’emplois des entreprises Françaises, dont la plupart des postes proposés sont spécialisés dans le secteur primaire et surtout secondaire, en pleine expansion.
De plus, on dénote une certaine diversité des étrangers, Allemands, Suisse, Belges, mais surtout Polonais et Italiens.
On voit arriver en France des travailleurs non qualifiés, pour la plupart, notamment dans les chantiers navals, la mise en place des chemins de fer, l’industrie textile, l’exploitation minière, le bâtiment, ou encore l’agriculture. On trouve aussi des migrants qualifié, artisans, intellectuels et démocrates.
Cependant, les Français sont enclins à encourager les étrangers à s’intégrer et à se mobiliser durant les périodes de guerre. L’état applique donc une politique d’immigration avec la création de lois comme le droit du sol ou le permis de travail.
Lorsque deux guerres frappent la France, l’état fait appelle a l’immigration pour remplir les