S. MARIA in TRASTEVERE

Contexte Géographique :
A : plans
Le quartier du Trastevere est un des plus pittoresques de Rome, avec ses petites rues tortueuses et animées. Les maisons populaires, les églises, les palais s'articulent autour de celles-ci ainsi que de nombreuses places, notamment celle de Santa Maria in Trastevere, sur laquelle se tient l'église du même nom. Sur celle-ci, une fontaine romane restaurée par Carlo Fontana, l'architecte qui a également remanié le portique de l'église, au XVIIème siècle.
B : place

Contexte Historique :
Une tradition rapporte qu'en 38 avant JC, une source d’huile nauséabonde (sans doute du pétrole) jaillit dans l'actuel quartier du Trastevere. La population juive y vit le signe de la venue prochaine du Messie et avec lui de l'arrivée du christianisme se déversant sur le monde. Un conflit serait apparu entre chrétiens et taverniers. L’empereur préfera la construction d’un lieu de culte à celui d’un espace public pour ivrognes.
Au IIIème siècle, sous le Pape Calixte (217-222), a été fondée l'église paléo-chrétienne, connue à l'époque sous le nom de Titulus Callisti. Elle aurait été achevée par le Pape Jules Ier (337-352) un siècle plus tard, vers 340. Parmi les églises les plus anciennes de Rome, elle est la première dédiée à la Vierge Marie.
En 410, avec le sac de Rome, un incendie a partiellement détruit l'église. Elle a été réparée puis inaugurée de nouveau à la Vierge par le Pape Célestin (422-432).
Les Papes Adrien Ier (772-795) et Grégoire IV (827-844) ont restauré l'église. Le premier a ajouté les bas-côté. Le second a fait surrélever le choeur, permettant ainsi la construction d'une crypte. Y sont installées les reliques : on trouve les organes de Calixte, Jules Ier et Corneille. L'église contient aussi la tête de Saint Apollina et une partie de la Sainte Eponge.
Le Pape Léon IV (847-855) et le Pape Benoît III (855-858) ont commandé la rénovation de l'abside.
Au XIIème siècle, l'église a été transformée en