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1969-1981 : une France « social-démocrate »
Prenant en compte les aspirations des Français exprimées en mai 1968(le référendum), le nouveau président de la République, Georges Pompidou, fait passer au second plan la politique étrangère. En effet, il cherche à bâtir une « nouvelle société ».
La croissance permet des avancées sociales à savoir création du SMIC, salaire minimum indexé sur la croissance ; développement de la formation permanente et création d'un nouveau régime de convention collective.
• Valéry Giscard d'Estaing (élu en 1974) multiplie les réformes (majorité à 18 ans, loi Veil légalisant l'avortement, libéralisation du divorce). Les modes de vie se transforment. Mais les chocs pétroliers de 1973 et de 1979 accentuent une crise économique marquée par l'inflation et l'apparition d'un chômage persistant.
• À la politique de relance du Premier ministre Jacques Chirac succède, à partir de 1976, une politique d'austérité mise en œuvre par Raymond Barre. Économies d'énergie, restructurations industrielles, encouragement à l'épargne, blocage des prix, augmentation des impôts et limitation des salaires limitent le déficit budgétaire et ménagent la stabilité du franc mais n'enrayent ni la montée du chômage ni celle de l'inflation.
1981-1988 : la gauche au pouvoir
• Le 10 mai 1981, l'opposition gagne les élections. François Mitterrand est élu à la présidence de la République. Son premier gouvernement (Pierre Mauroy) entreprend de « changer la vie » : abolition de la peine de mort, autorisation des radios libres, adoption de la semaine de 39 heures, octroi de la cinquième semaine de congés payés et de la retraite à 60 ans, augmentation du salaire minimum. De grandes entreprises sont nationalisées.
Cette politique de relance est un échec : pénalisées par l'augmentation des charges, les entreprises sont moins compétitives.
• Si le retour à la rigueur permet de réduire le déficit commercial et l'inflation, le