W ou le souvenir d'enfance
1) Le titre de l’œuvre annonce sa construction générale car il indique deux possibilités marquées par le « ou », ce qui nous indique deux choix possibles de lectures. Cette idée est confirmée par le fait que ce livre contient deux récits l’un fictif « W » et l’autre autobiographique « le souvenir d’enfance ».
2) La typographie utilisée permet de différencier les deux récits : le souvenir d’enfance est écrit en caractères romains ce qui montre qu’il s’agit du récit principal. L’utilisation de ces caractères nous montre la véritable intention de George Perec qui est de raconter son enfance, donc un récit autobiographique. Le deuxième récit qui se mélange au récit principale est quand à lui écrit en italique ce qui permet de différencier les deux récits. Ce deuxième récit provient de l’imaginaire de l’auteur, elle est donc plus romanesque que le souvenir d’enfance.
3) La lettre « E » dans la dédicace peut par association de son signifier « eux » dans ce cas il s’agit d’une dédicace pour eux : les gens qui on vécut l’horreur de la seconde guerre mondiale ; les nombreux morts, ceux encore vivant. Elle pourrait aussi être une adresse à ses parents, donc ce livre pourrait être destiné à ses parents morts alors qu’il n’était qu’en enfant.
4) La rupture entre les deux parties de l’œuvre est matérialisée par des points de suspension entre parenthèse « (…) ». Elle signifie un temps d’arrêt, une réflexion, de part ce simple signe l’auteur nous permet de respirer avant de passer à la seconde partie.
5) L’épigraphe « Cette brume insensée où s’agitent des ombres, comment pourrais-je l’éclaircir ? » annonce la première partie. Cette citation de Queneau est très poétique et ce rattache parfaitement à l’ambiance de la première partie car la « brume » peut faire référence au fait que Perec a des souvenirs flous/embrumés de son enfance et les « ombres » sont ses souvenirs qui sont entourés d’un certain mystère. La question « comment pourrais-je