échanges internationaux
Section 1 : principales théories des échanges internationaux
I. Théorie du libre-échange classique et NC
Libre échange : système économique prônant la libre circulation des biens et services et la suppression de toutes les entraves aux commerces. Exemple : DDD.
Fondement de l’échange : la division internationale du travail (DIT)
A- Théorie des avantages absolus
Adam Smith (1723-1790)
Fondement : le consommateur doit payer ses produits le moins cher possible, quitte à les acheter à l’étranger.
Principe : un pays se spécialiser dans les produits pour lesquels le coût de production est inférieur à celui ses concurrents étrangers.
Permet de pratiquer un prix plus faible que la concurrence étrangère.
La généralisation de ce principe conduit à la DIT.
Le commerce international (CI) est un « jeu à somme supérieur à zéro »
A- Théorie des avantages comparatifs (ou relatif)
Ricardo (1772-1823)
Fondement : la spécialisation d’un pays est pertinente même si celui-ci ne dispose d’aucun avantage absolu
Principe : chaque pays doit produire (et exporter) les biens dont le prix relatif est le plus faible… Même si ce prix est supérieur à celui de la nation la plus compétitive.
Illustration : (Portugal/Angleterre : Drap/Vin)
Analyse :
DRAP
VIN
ANGLETTERRE
100
120
PORTUGAL
90
80
Si on raisonne comme Smith seul le Portugal doit se spécialiser, l’Angleterre ne disposant d’aucun avantage absolu. Si on tient compte des avantages comparatifs l’Angleterre doit se spécialiser dans la production de drap c’est-à-dire là où il est comparativement plus performant (écart de 10 contre un écart de 40). Au final, chaque pays pourra se spécialiser dans un domaine ce qui permettra de développer les échanges.
A- Théorème HECKSCHER-OHLIN-SAMUELSON
Les deux premiers économistes sont suédois qui ont élaboré les problématiques du commerce international en 1933 et SAMUELSON est venu prolonger l’analyse en 1946.