Émancipation féminine
C’est avec la création de l’enseignement primaire public pour les fillesque démarre réellement l’évolution
(1836). En 1850 la loi Falloux fait obligation aux villages de plus de 800 habitants d’avoir une école de filles.
En 1838 s’ouvre la première Ecole Normale d’Institutrices. Première jeune femme à obtenir le baccalauréat en 1861, Julie Daubié, deviendra également la première licenciée es lettres.
Une fois la porte ouverte, les femmes s’y engouffrent ! A partir de 1868, elles sont autorisées à faire médecine : en 1875, Madeleine Brès sera la première à prêter le serment d’Hippocrate et le titre féminin de docteur es sciences est décerné en 1902.En 1906
Marie Curie prix Nobel de Physique (1903), obtient une chaire en Sorbonne. En ces temps-là, mieux valait être célibataire si on avait le désir de poursuivre des études universitaires.
En effet, ce n’est qu’en 1938 qu’une femme mariée peut s’inscrire en faculté, sans avoir à fournir une autorisation maritale !
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »
Le droit de vote
Nos suffragettes de 1909 ont ouvert une brèche. Au cours de la première moitié du XX° siècle, le vote des femmes est une question récurrente : par trois fois la Chambre des Députés accordera le droit de vote féminin. Par trois fois le Sénat repoussera la Loi.C’était en 1919-1925-1936.
Après 1920, les femmes peuvent adhérer à un syndicat ; en 1927 elles obtiennent l’instauration de l’assurance maternité.
L’année 1938 voit la réforme des régimes matrimoniaux qui supprime l’incapacité juridique de la femme mariée.
1850
La loi Falloux oblige les communes