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Le 29 Août 2011. Justine entendit l’alarme de la caserne sonner. Elle alla devant son casier dans la remise, enfila sa magnifique tenue de soldat du feu en moins de trois minutes, sauta vite dans son gros camion rouge et roula à vive allure à travers les petites routes étroites de Paris, esquivant les petites voitures et les énormes poids-lourds. Depuis le sommet de la Tour-Eiffel, on pouvait entendre la sirène et voir les gyrophares bleus éclairés les rues. Justine sentait le stress monter en elle. Elle essayait de ne pas y penser, mais plutôt d se focaliser sur ses deux charmantes jumelles et à son tendre mari. Elle arriva sur les lieux du drame. La maison était en feu. La jeune femme se concentra sur son travail de sapeur-pompier et de conducteur. Elle se mit à l’arrière du camion, fit quelques branchages et regarda ses hommes combattre durement le feu. L’angoisse était là : et si le feu se propageait ? Et si ses hommes n’arrivaient plus à lutter ? Justine se posait des tas de questions en tout genre ; elle était plus stressée que ses coéquipiers. C’était un joli pavillon dans le 15e arrondissement, habité par une famille de cinq personnes deux adultes et trois enfants en bas âge. Derrière la maison se trouvait un grand jardin où poussaient des carottes, des oignons et des pommes de terre. Justine vivait dans un petit appartement dans le 18e arrondissement ; elle rêvait d’une jolie maison avec son mari et ses enfants, avec un grand jardin pour ses deux petites. Ça y est, le feu était éteint. Un grand soulagement pour elle ! Elle débrancha les tuyaux de l’arrière de son camion, puis aida ses collègues à les vider, les rouler et les ranger. Elle fit un dernier au revoir aux habitants, en espérant ne plus les revoir dans cette condition. Elle grimpa de nouveau dans son camion, direction la caserne. Le stress redescendait peu à peu, leur mission était terminée. De retour à la caserne, Justine alla prendre une douche, puis elle partit nettoyer