Sans l’avoir connu, sans l’avoir vu, il avait rêvait d’elle, une superbe fille qui allait l’accompagner tout au long de sa vie.
D’un air furtif, il se réveilla non pas pour maudire Satan ou l’insulter selon les idées reçues de chez nous.
Mais pour dire sans même ouvrir les yeux : « Quel vie !? Et quelle fille acceptera-t-elle de vivre à mes cotes ? Un rien qui ne vit de rien et qui ne peut rien avoir.
Et il se laissa s’emporter par le sommeil qui le tenait par le bout des cils. mais il n’arrivait point à trouver sommeil malgré son long combat avec son coussin fétiche . un coussin bien rempli , un coussin , cousu par sa mère , un coussin , un calmant et une habitude pour ne pas dire coutume ici chez nous .
Tout les jeunes du villages avaient en secret leur oreiller ou leur coussin . y’a même ceux qui l’ont pris pour une femme si belle , si douce , si appétissante
Qui accompagnent les malheureux rêveurs dans leurs nuits si longues et si maussades .des nuits interminables . y’a ceux qui préfèrent ne pas dormir ne pas déplier leurs draps , par ailleurs ils préfèrent prolonger leur discussions jusqu'à l’aurore .ils se disent que dormir le matin est mieux –pour ne pas voir la lumière pure, pas faire face à la réalité d’un vécu monotone _ d’une vie invivable et nuisible .
La vie de ces jeunes ne voulait pas avancer , ou dieu ne les a pas encore vu .- ils disent et se disent- . Yass n’arrivait point à trouver sommeil, mais le plus étonnant c’est qu’il ne voulait pas admettre que c’était un rêve non pas un cauchemar ,et il avait ses raisons de penser ainsi .
Dans son sommeil il avait vu une déesse , une femme chimérique , son dos tout nu et blanc comme neige, faisait des appels d’amour et d’envie , ses cheveux d’une beauté inouïe , assise au centre de sa piaule, elle illuminait sa piaule si triste et si sombre , yass ne croyant pas ses yeux , se tourna vers le cotés .mais elle commença à chanter avec une voix superbe .qui raisonnait avec