Éthanol, la fièvre verte
Tout d’abord, l’éthanol est un biocarburant produit à base de céréale, principalement le mais. Plusieurs raisons poussent la production de ce carburant à base d’alcool, notamment parce qu’il semble indispensable de trouver des alternatives à long terme pour remplacer les combustibles fossiles tels que le pétrole. De plus, dans des régions où les terres arables sont nombreuses et où il n’y à pas beaucoup de pétrole, tels que le Québec où le Brésil, l’éthanol est option extrêmement intéressante pour faire de l’argent.
En théorie, la production d’un autre carburant comme l’éthanol est censé faire chuter les prix du pétrole, car il y aura moins de demande. Effectivement, c’est ce qu’on appelle la concurrence, s’il y a un produit concurrentiel sur le marché des carburants, la demande du pétrole baissera et celle de l’éthanol augmentera. De plus, la production d’éthanol fera augmenter radicalement le prix des produits céréaliers qui sont la matière première de ce biocarburant, car il y aura une hausse de la demande des produits céréaliers tout en maintenant une offre stable, c’est ce qu’on appelle une pénurie. Les subventions des gouvernements augmenteraient la production de mais ce qui pourrait faire des surplus puisque la demande n’augmente pas toujours. Dans ce cas, les subventions sont mal utilisées. Aussi, si un plafond pour le prix du mais serait mit en place, les producteurs feraient de moins en moins de mais puisque la ressource s’épuise chaque jour et ne pourraient vendre celle-ci plus chère même si elle est de plus en plus rare. Tout ce processus changerait l’économie de l’éthanol. Les impacts environnementaux sont variés : l’utilisation de l’éthanol réduirait l’émission de monoxyde de carbone mais augmenterait celle de l’ozone. Aussi, la culture du mais est tellement intensive qu’elle dégrade les sols et contamine l’eau puisqu’elle nécessite beaucoup d’engrais et d’insecticides. De plus, le fait qu’ils utilisent maintenant cette