Être étranger à soi même
03/01/2011
Dissertation : Peut-on être étrangers à nous-mêmes et à l’univers ?
Le sujet désigne l’individu qui subi un pouvoir politique qui s’exerce sur lui, dans un autre domaine le sujet : sub-jet en Grec c’est substance, ce qui demeure sans être modifié par les qualités. Selon Descartes la conscience est la caractéristique principale d’un individu car elle nous fait prendre conscience de soi. L’homme est capable de se réfléchir donc nous sommes un sujet pensant cela nous différencie des animaux. Pourtant, l’homme peut avoir une altérité dans sa conscience, éventuellement dans son identité qui le fait hésiter sur l’origine d’un acte ou d’une pensée. Dans la langue courante être étranger à soi même veut dire être le différant, celui qui n’est pas familier. Cette altérité le rend étranger à soi ? Quels sont les faits qui lui font être étranger à l’univers? La même conscience de soi qui nous définie peut se tourner contre nous ? A fin de répondre à ces questions nous verrons tout d’abord que la conscience de soi nous donne l’identité, ensuite nous analyserons le paradoxe qu’il y entre la conscience de soi et l’altérité qui peut avoir, enfin nous allons savoir si malgré cette altérité nous avons toujours d’identité.
I- A travers de la conscience de soi l’homme trouve son identité
La conscience nous ne la trouvons pas vraiment, ce serait une ligne de partage entre l’humanité et l’animalité. Tout humain peut accéder par l’éducation à la conscience de soi alors nous apprenons avec la culture à nous réfléchir, nous avons tous conscience de notre finitude. Un animal ne peut jamais prendre conscience de soi, il ne peut savoir ce qu’est la mort et il ne peut pas jouer un rôle social comme dans le cas de l’homme 1.1 il semble que la conscience de soi est un privilège parce que l’homme peut se différencier de l’animal.
Humanitas en latin l’humanité de l’homme ne peut pas se définir par