À la recherche de la culture
Le Réalisme donc désigne toute œuvre qui se veut fidèle à la réalité, mais aussi comportement qui se veut efficace par respect des lois du réel : le réaliste s’oppose alors à l’idéalisme.
Les écrivains réalistes veulent « faire vrai » en imaginant des décors, des personnages et des intrigues qui pourraient exister. A la suite de Balzac, le roman triomphe dans cette entreprise, entre 1850 et 1890, avec les écrivains comme Flaubert.
Le terme de Réalisme désigne depuis longtemps la tendance à reproduire le réel en art. Mais au 19ème siècle, il devient un courant organisé qui se donne pour mission de comprendre les comportements humains et les fonctionnements sociaux. Et quand, avec Zola, il cherche à le faire avec une rigueur proche des sciences expérimentales, il devient le Naturalisme.
L’esthétique réaliste s’impose d’abord grâce aux peintres (Daumier, Millet, Courbet et Manet). En littérature, Champfleury (inventeur du terme « Réalisme »), Henri Murger (Scène de la vie de bohème, 1851), et surtout Flaubert avec Mme Bovary (1857) font triompher la nouvelle doctrine. La réalité est observée avec une objectivité méthodique. On doit tout montrer pour tout pouvoir guérir. Les sujets « Réalistes » sont empruntés de préférence au peuple, au monde ouvrier, à ses misères et à ses vices. On préfère l’actuel et le social plutôt que la généralité abstraite. L’artiste véritable devient « le peintre de la vie moderne ». * Relation Romantisme et Réalisme : La tendance au Réalisme dans le roman européen s’est fait jour au moins depuis le début du 18ème siècle et s’accentue au 19ème siècle, alimentée par les ambitions des romanciers qui désirent donner à leur œuvres les dimensions d’une représentation totale de la réalité. Des romans qu’on appellera réalistes apparaissent dès l’époque romantique : Romantisme et Réalisme, en effet, ne s’opposent pas terme au terme. * Naissance d’une notion «