Commentaire compose sur le chiendent
1404 mots
6 pages
Le Réalisme a marqué les écrits du XIXe siècle et né contre le Romantisme. Il cherche à dépeindre la réalité telle qu'elle est, choisissant ses sujets dans les classes populaires, et abordant des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux. Mais c’est aussi un mouvement littéraire qui se fait moqué, et de se cas par Raymond Queneau. Ainsi, le passage que nous allons étudier est extrait de Le Chiendent rédigé par Raymond Queneau et publié en 1933. Il s’agit d’un monologue qui évoque les échecs et les rêves sordides d’une héroïne burlesque. Nous allons nous demander en quoi ce texte est-il une réécriture parodique des romans réaliste voire naturaliste ? Dans un premier temps, nous analyserons l’évocation d’un monde triviale. Puis nous analyserons la place de l’héroïne. Dans notre première partie, nous allons étudier la description d’un monde trivial. Tout d’abord, la première chose que nous remarquons est le registre de langue. Le langage employé est familier voire argotique, un argot à vrai dire « titi parisien des faubourgs » : « chouettes », « bathouze », « croupion » et « gosse ». Le langage et vocabulaire utilisés rend le monde que l’écrivain dépeint comme commun, banal même vulgaire à cause des gros mots : «couillon ». Le registre de langue évoque même le milieu social de l’héroïne qui est un milieu très populaire, de bas cartier. Les réalistes et naturalistes retranscrivent normalement les paroles familiers de ces personnages mais ici les paroles ne sont pas transcrivent ils sont excessifs et rend la lecture difficilement lisible. Le langage illustre de marques d’oralités, par exemple « douas » ou « Alle », et ceci expose l’héroïne, sa position sociale et son manque d´éducation. Ensuite nous pouvons observer une énonciation contaminée. Nous pouvons bien voir que Queneau ne respecte pas les codes d’un narrateur, il prend la place du personnage. Le narrateur qui est également l’écrivain possède normalement