Atala

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Atala

Dans ce récit, Atala incarne l’essence même de la chrétienne parfaite. Fille pleine de vertus, femme docile et bonne samaritaine, Atala se présente d’abord comme une enfant de Dieu par le respect incorruptible qu’elle porte pour sa mère (troisième commandement dans le décalogue) et celui qu’elle porte envers Dieu. Aussi, elle porte un crucifix qui « brillait sur son sein », et ceci représente non seulement sa volonté de garder la parole de Dieu proche de son cœur, mais aussi sa sensualité et sa féminité.

Chactas la considère même comme « la Vierge des dernières amours » lorsqu’il la voit apparaître à la lueur du feu. Envoûtante dans sa volupté, Atala suscite en Chactas un dérangement érotique par sa compassion à son égard : « pleine de puissance, il fallait ou l’adorer ou la haïr ». Et même jusqu’à sa mort, Atala conserve cette innocente sensualité par son sein à demi découvert.

Tout au long du récit, Atala se sent déchirée par ses trois amours : son amour pour Dieu le père, son amour pour sa mère et son amour pour Chactas. Elle se sent condamnée par sa mère qui la voue

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