Derniers poèmes d'amour

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Commentaire de « Puisqu'il le faut » dans la section Corps Mémorable

Le recueil de poèmes « Corps Mémorables » (publié pour la première fois en 1947) a fait l'objet de nombreuses illustrations, y compris par Pablo Picasso pour la couverture mais aussi par un photographe, Lucien Clergue, qui mêla des photos (une douzaine) de corps de femmes nues en noir et blanc à des poèmes de Eluard. Ce recueil est aussi dédicacé à Jacqueline, qui le soutint dans le deuil : « Ah ! Mille flammes, un feu, la lumière, / Une ombre / Le soleil me suit, / Jacqueline me prolonge. »

             Le poème « Puisqu'il il le faut » peut représenter à certains égards un contre exemple de ce que Eluard prôna avec le mouvement surréaliste, notamment la liberté d'écrire de la poésie sans ponctuation, qu'il considérait comme aliénante et formelle. En effet, ce poème en contient beaucoup, et suit une forme plutôt classique autant dans le rythme que dans les vers. Ce recueil fut une vraie déclaration d'amour aux femmes et à l'amour en soi, que ce soit celui pour Nusch ou pour Maria Benz.

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