Enfance

par

La babouchka

C’est la grand-mère de Nicolas qui accueille ce dernier et son grand frère Volodia chez elle à Moscou pour qu’ils puissent y faire leurs études. Elle a une vision plutôt rétrograde de l’éducation et reproche aux parents du narrateur de ne pas être suffisamment sévères avec eux.

Elle ressent un immense chagrin à la mort de la mère, et le narrateur essaie de la consoler, bien que certains mots semblent peu naturels selon lui : « Dans mes vers, je complimentais la babouchka, je lui souhaitais une longue vie et je terminais ainsi :
Nous tâcherons de te consoler
Et nous t’aimons comme notre propre mère.
Il me parut que ce n’était pas mal, bien que le dernier vers m’offensât quelque peu l’oreille :
– Ai-mons com-me no-tre pro-pre mè-re, répétais-je en comptant les syllabes ;
Quelle rime eût-il fallu trouver pour remplacer le mot mat (mère) ?
Est-ce igrat (toujours) ?
Krovat (lit) ?
Non cela ira bien ainsi… » Nicolas ne tient pas à sa grand-mère avec la même intensité qu’il aimait sa mère mais essaie de la rassurer et lui dit ce qu’elle veut entendre, bien qu’elle soit

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