Si Aragon a une telle confiance en les capacités de la résistance française à redresser le pays, c’est avant tout un appel à la fraternité qu’il clame haut et fort. En effet, dans ce contexte d’occupation, la bataille politique est mise de côté, tout comme les différends religieux. Les partis politiques n’ont plus lieu d’être, et, bien que de nombreux communistes aient joué un rôle clé dans la résistance, ils ne sont pendant ladite période plus réellement considérés comme tels, car seule compte l’unité entre les différentes organisations résistantes. Ainsi, la vie politique, les tensions et les frictions sont mises pour un temps à plat, et c’est ce que le poète met en avant dans son œuvre. Il exhorte les Français à oublier leurs différences idéologiques ou religieuses afin d’avancer d’un commun accord, de faire front face à l’ennemi et de rester soudés, car la désunion est le pire ennemi de la résistance.
Ainsi, dans « La Rose et le Réséda », le poète établit une comparaison deux hommes : « celui qui croyait au ciel / celui qui n’y croyait pas », montrant ainsi que l’o