La Guerre de Troie n'aura pas lieu

par

La cité : champ d’honneur ou foule d’hommes

Giraudoux sensibilise également son spectateur au concept de la cité et à ce qu’il renferme. L’auteur décrédibilise les motivations belliqueuses de ceux qui veulent combattre pour une prétendue loyauté à leur patrie, pour l’amour chimérique d’un héroïsme inexistant. Il met ainsi en lumière le fait qu’on ne servira jamais plus sa patrie qu’en maintenant la paix, quelle qu’elle soit, et en évitant une confrontation guerrière. De plus, il montre le caractère vain de la prédominance d’une nation sur une autre, puisque dans chacun des deux camps, les pertes seront les mêmes. L’auteur adresse donc un blâme évident aux discours haineux supposés exciter l’amour de la patrie mais qui ne mènent qu’à un carnage et à un gâchis abominable. Il met en scène un éloge à la paix et à la tempérance, et espère convaincre le lecteur et le spectateur que suivre la voix de la guerre ne parviendra qu’à réduire Troie en poussière, comme tout autre ville ou pays peu attentif à l’enchaînement des événements.

« HÉCUBE : Nous connaissons le vocabulaire. L’homme en temps de guerre s’appelle le

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