Lettres philosophiques

par

Le négoce (libéralisme économique)

Dans sa lettre 10, Voltaire évoque le négoce, c’est-à-dire le commerce. Sa thèse est simple et directe : le commerce a contribué à libérer le peuple anglais et en a fait une nation forte : « Le commerce qui a enrichi les citoyens en Angleterre, a contribué à les rendre libres, et cette liberté a étendu le commerce […] qui a établi peu à peu les forces navales par qui les Anglais sont les maitres des mers. »

Il ne faut pas oublier que pour Voltaire, l’une des valeurs les plus importantes est la liberté, laquelle est liée, estime-t-il, à l’aisance économique. Plus un peuple est riche, plus il est libre.

Fort de ce constat Voltaire encourage le négoce. En ce sens, il trouve ridicule l’attitude de la noblesse française qui méprise les commerçants alors que ce sont eux qui créent la richesse : « Je ne sais pourtant lequel est plus utile à un État, ou un seigneur bien poudré qui sait précisément à quelle heure le Roi se lève, à quelle heure il se couche, et qui se donne des airs de grandeur en jouant le rôle d’esclave dans l’antichambre d’un ministre, ou un négociant qui enrichit son pays

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