L’Olive

par

La beauté de la femme qui confine au divin

Olive apparaît ainsi comme la femme désirée, la femme aimée, belle ; elle a une apparence parfaite, son esprit enchante le poète qui se souvient toujours de leur première rencontre. Le poète célèbre donc sa beauté à travers ces 115 sonnets. Olive fait ainsi l’objet de nombreux éloges de sa beauté, le poète complimentant même ses pieds : « Pié, que Thétis pour sien eust avoué, / Pié, qui au bout monstres cinq pierres telle / Que l’orient seroit enrichi d’elles, / Cil orient en perles tant loué » au sonnet XV par exemple.

Au sonnet VII « De grand’ beauté ma Déesse est si pleine », l’éloge de la beauté d’Olive passe une étape ; sa beauté n’est plus comparée à des éléments naturels terrestres mais prend une dimension divine, sans comparaison possible avec ce qu’il peut voir d’autre, d’où l’utilisation de l’adjectif «  incomparable » : « Bref, ce que d’elle on peult ou voir, ou croyre / Tout est divin, céleste, incomparable ». Aux yeux du poète, la beauté de la femme est d’essence divine et infinie.

Dans le sonnet LII « Mere d’Amour, et fille de la mer », Du Bellay

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