Odes et ballades

par

Livre troisième

            Nous retrouvons la vision cyclique décrite par les poèmes dans la structure volontairement répétitive de chacun des trois premiers livres. À chaque fois le livre s’ouvre et se clôt avec un poème qui réfléchit sur la condition de poète, et Hugo y réitère les mêmes figures. Ainsi, ce troisième livre s’ouvre sans surprise sur un poème intitulé « À M. Alphonse de L. » où le poète explique qu’il ne voulait plus écrire de vers mais qu’il y a été poussé par la force des choses. À nouveau, Hugo se peint comme l’intermédiaire entre les cieux et les hommes. Le poème se termine sur un serein retour au silence et oscille entre le passé et le présent, soulignant une réflexion sur l’histoire. Enfin, dans « Au colonel Gustaffson », Hugo se demande s’il n’est pas en train d’assister à la fin de l’histoire : « Il semble, tant sa place est vaste en leur mémoire, / Qu’il ne peut achever ses destins éclatants / Sans fermer avec lui le grand cercle des temps. »

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