Le récit s’organise autour des derniers mois de la courte vie de la protagoniste éponyme du roman, narratrice du troisième récit qui apparaît au cours de la narration. C’est une « une femme charmante, pleine de talents, de charme et d’esprit. » Elle a un physique exquis, de « magnifiques cheveux noirs », « des yeux doux et fiers ». Elle n’a pas en elle une once de vanité, n’a rien d’une coquette, n’use pas de ses charmes juvéniles pour séduire. En outre, elle a un cœur sensible à la souffrance d’autrui, même quand l’être qui souffre n’est qu’un animal sauvage. Ainsi, le spectacle du sanglier livré à la fureur de la meute est pour elle un véritable supplice. Des défauts ? Elle en est dépourvue. Bref, Pauline est un être idéal. « C’était un ange de beauté, de grâce et de douceur » – telle est la brève description qu’en donne son amoureux transi Alfred de Nerval.
Le personnage de Pauline est un archétype. Femme romantique, chaste, pure, douce, elle est à mille lieux des personnages féminins qui apparaîtront quelques années plus tard dans la littérature réaliste ou naturaliste. Elle est