Phèdre

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Phèdre est une victime

1) Un amour destructeur

– On constate que l’amour passionnel que subit Phèdre est soit assimilé au feu («brûler», «feux redoutables», «feu fatal»), soit à un poison (Phèdre se tuera d’ailleurs par un poison, on peut alors comprendre que c’est le poison de son amour qui la tue). Elle exprime donc son amour comme une souffrance, une douleur. De plus, on remarque qu’elle emploie des métaphores qui font d’elle une victime, un être qui subit. Ceci renvoie à l'étymologie du mot «passion», qui en latin, signifie à la fois «subir», «être passif», mais aussi «souffrir».

– De plus, Phèdre est condamnée à souffrir : si elle résiste à sa passion et tente de fuir Hippolyte, elle souffrira alors de ne pas le voir, mais si elle cède à sa passion, elle souffrira alors de se voir rejeter par l’objet de sa passion. De plus, sa passion lui bride une partie de sa raison, comme elle le qualifie de «fol amour».

2) Phèdre, victime de sa généalogie

– Le champ lexical de la filiation est omniprésent dans l’oeuvre. Ainsi, Phèdre répète à plusieurs reprises le terme «sang» («un sang trop vil»). C’est une manière d’insister sur le fait que Phèdre n’es

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