Souvenirs d’égotisme

par

L’évocation des femmes et les désillusions amoureuses

Stendhal, au début du récit, traverse une période de dépression faisant suite à une désillusion amoureuse : l’auteur a dû quitter Milan, et partant Métilde, une jolie jeune femme dont il n’était pas amoureux mais qui lui plaisait. Il quitte donc Métilde (surnom qu’il donne à Mathilde Viscontini, qui se maria à un autre homme) en 1821 « après trois ans d’intimité, une femme que j’adorais » dit-il, « qui m’aimait et qui ne s’est jamais donnée à moi ». Mathilde restera une sorte d’idéal féminin pour l’auteur. Puis en 1826 il rencontre Clémentine, une femme qu’il a beaucoup aimée et avec qui la rupture sera terriblement douloureuse : « Clémentine est celle qui m’a causé la plus grande douleur en me quittant. Mais cette douleur est-elle comparable à celle occasionnée par Métilde qui ne voulait pas me dire qu’elle m’aimait ? » Ainsi il essaie de comparer ces deux relations, ces deux femmes évoquées sont les deux amours de sa vie.

Ses relations avec les femmes sont à l’origine de nombreuses réflexions, tant sur elles que sur lui ; il n’hésite pas à rappeler son physique ingrat,

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